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Infos Matos ski & snow, piste, free ride et freestyle

Le matériel de ski alpin

LES SKIS

Le choix d'un ski de piste s'effectue principalement en fonction de votre niveau de pratique. Vous souhaitez élargir votre terrain de jeu et avoir des skis plus polyvalents pour vous aventurer hors des pistes ? Il existe des skis All Moutain et des skis dédiés au freeride.

Le patin est situé au milieu du ski, au niveau de la fixation. Sa largeur va de 68mm pour les skis de course à 80 mm pour les skis de piste les plus accessibles.
La spatule, à l’avant du ski, est plus souple notamment sur les skis dits accessibles. Elle est parfois dotée d’un léger rocker (spatule progressive) pour plus de polyvalence en neige poudreuse.
Le talon, taillé et rigide sur les skis performance pour une prise de carre agressive, il est à l’inverse plus souple sur les skis pour débutant afin d’aider au dérapage lors des virages.
La semelle est la zone de glisse située sous le ski. En montant en gamme, on trouve des semelles de meilleure qualité, plus performantes et plus durables.

Les lignes de cotes : c’est la forme du ski. Les lignes de cotes sont données par la largeur en spatule, au patin et au talon. Ces trois mesures sont données en millimètre.
La taille : sur piste, choisissez des skis entre -15cm et -5cm par rapport à votre taille. Des skis courts seront maniables et appréciés des skieurs débutants alors que des skis longs seront plus stables à haute vitesse.
La rigidité : on distingue la rigidité en spatule, au patin et au talon. Une spatule souple amortit mieux les chocs qu’une spatule rigide, favorisant quant à elle l’accroche en neige dure. La rigidité au patin dépendra de votre gabarit et de votre niveau technique. Plus vous allez solliciter vos skis, plus il faudra choisir un ski rigide. Enfin la rigidité au talon conditionnera le comportement du ski en sortie de courbe : accrocheur (rigide) ou tolérant (souple).
Le rayon : le rayon est le virage naturel d’un ski. Un rayon court (entre 12 et 15m) favorise les petits virages alors qu’un rayon long (18 à 22m) est à privilégier si vous skiez surtout en grandes courbes.
Le cambre : c’est la courbure du ski, visible par l’espace entre la semelle et la neige au milieu du ski lorsque vous le posez au sol. Un cambre marqué est généralement synonyme de ski nerveux.
Le poids : si le poids d’un ski alpin est moins important qu’un ski de randonnée, une paire de skis légère sera plus maniable à faible vitesse et plus facile à porter.

Choisir un ski adapté à son niveau :

Les fixations

Les skis peuvent être vendus nus, sans fixation, ou avec une plaque déjà fixée au ski et dans laquelle il suffit de faire glisser la fixation proposée par le fabricant

Les skis de piste et all-mountain  sont généralement équipés d’une plaque et vendus en pack avec une fixation.
Vous avez une pratique sur piste loisir. Il vous faut de la tolérance et du confort avec une fixation légère et facile à chausser, construite en plastique.
Vous skiez sur piste de manière engagée avec des courbes franches à haute vitesse, vous aurez besoin d’une fixation précise et puissante, procurant une bonne accroche sous les pieds. Pour cela, elle intégrera des pièces métalliques en acier ou en aluminium. Ces fixations seront robustes et résisteront aux forces constantes que vous exercerez dessus. Votre chaussure de ski sera légèrement inclinée vers l’avant et haute sur la neige pour faciliter la prise de carre.

L’élément primordial de sécurité sur une fixation de ski est paradoxalement le déchaussage ou plus précisément le seuil de déclenchement de cette dernière. C’est ce déclenchement en cas de chute qui évite un grand nombre de blessures, notamment aux genoux.

 

 

L’essentiel est de choisir une fixation adaptée à votre niveau et à votre poids. Afin d’adapter ce seuil de déclenchement à chaque skieur, il existe un réglage normé à effectuer sur la talonnière et sur la butée avant. C’est ce qu’on appelle le réglage DIN compris généralement entre 1 et 13. Pour connaître votre DIN, il existe des tableaux ou des applications pour smartphone. Ces outils permettent de définir le réglage de vos fixations selon 5 critères : votre poids, votre âge, votre taille, votre niveau et la longueur de semelle de vos chaussures de ski.

 

régler fixation homme

LES CHAUSSURES

C'est un élément essentiel, à ne surtout pas négliger. Le choix de votre paire de chaussures de ski est déterminant pour skier sur les pistes comme dans la poudreuse sans vous soucier de vos pieds.

Interface essentielle avec vos skis, vos chaussures doivent vous apporter confort et maintien du pied.
Trouver le bon modèle, c’est faire des choix judicieux parmi différents paramètres comme la taille, le flex, la forme de la coque et du collier ainsi que les options comme la position marche.

Les chaussures de ski homme et femme ont une ergonomie adaptée aux différences morphologiques, notamment au niveau du mollet qui est inséré plus bas chez la femme.Les chaussures de ski pour femme ont donc un collier (partie haute de la chaussure) plus bas, plus évasé et avec une découpe à l’arrière pour épouser la forme du mollet.La circulation sanguine et le retour veineux étants plus sensibles chez la femme, les chaussons sont généralement plus chauds.

Le flex :

Autre donnée importante lorsque vous choisissez une chaussure de ski : le flex. C’est l‘indice de rigidité de la chaussure, compris entre 60 et 150. Le choix du flex d’une chaussure de ski est lié au niveau du skieur et à sa morphologie. Plus son niveau sera élevé, plus il aura besoin de rigidité pour transmettre ses appuis aux skis. A niveau de ski égal, un fort gabarit aura également besoin d’un flex plus élevé.

flex compris entre 60 et 90 chez les hommes, entre 60 et 70 chez les femmes

flex entre 90 et 110 chez les hommes, 70 à 90 chez les femmes

flex de 110 et plus chez les hommes, 90 et plus chez les femmes

flex de 140 à 150

ATTENTION, l’indice de flex n’est pas normé. Il y a donc des différences de rigidité entre les marques à flex égal.

Vous pouvez ajuster la rigidité de votre chaussure en jouant sur le serrage du collier : desserrez un peu les crochets du haut si vous souhaitez gagner en souplesse.

 

Choisir la bonne taille :

Les bâtons

Cest un élément essentiel, il permet de garder l'équilibre. Le choix de la taille est primordial.

Pour le choix de la taille, en tenant le bâton à l’envers, la main sous la rondelle, on doit avoir le coude à 90°. En ski hors-piste et en freeride, on peut prendre une taille de bâtons un peu plus longue car ils s’enfoncent plus dans la neige profonde. Il en existe pour tous les budgets, du plus basique ou plus technique.
De la bonne taille et adaptés à votre pratique, ils sont d’une aide précieuse pour vous déplacer et vous équilibrer que ce soit sur pistes ou dans la neige poudreuse. Il existe aussi des bâtons réglables en hauteur, ils seront plus polyvalents mais plus lourds.

 

Outre la taille et la couleur, plusieurs éléments sont à prendre en compte pour choisir votre paire de bâtons de ski :

un petit diamètre est suffisant en piste et de grosses rondelles permettent de moins s’enfoncer dans la neige en hors-piste. Des rondelles intermédiaires sont passe-partout.

Des designs de poignée plus ergonomiques permettent une meilleure prise en main sur les modèles hauts de gamme. À noter que les poignées sont généralement de plus petit diamètre sur les modèles de bâtons femme et enfant.

essentielles pour une bonne prise en main, les dragonnes sont plus ou moins ergonomique et parfois accompagnées d’un système détachable pour faciliter leur utilisation. Sur certains modèles de bâtons, les dragonnes se détachent automatiquement en cas de chute pour plus de sécurité. En hors-piste, il est cependant conseillé d’enlever vos dragonnes pour pouvoir vous débarrasser des bâtons en cas d’accident.

Souvent en aluminium et parfois en fibre composite ou en carbone sur les bâtons hauts de gamme, il est de plus gros diamètre lorsqu’on cherche plus de solidité comme en freeride. Les bâtons courbés sont réservés aux compétiteurs des disciplines de vitesse.

Aussi appelées « pole guards » protègent les mains des slalomeurs contre les impacts avec les piquets.

Le matériel de snowboard

Afin de rendre les choses un peu plus simples, nous classerons les planches selon trois niveaux. Débutant-Intermédiaire, Intermédiaire-Confirmé et Confirmé-Expert. Vous allez sûrement vous poser la question suivante : “Si j’ai un niveau intermédiaire, je suis dans la première ou dans la seconde catégorie ?” Une planche de snowboard n’est pas spécifique à un seul niveau. Une planche doit être évolutive, elle doit vous permettre de progresser et de passer au niveau supérieur. C’est pourquoi nous classons les planches sur deux niveaux.​

La planche

Attention : on a souvent tendance à ne pas vouloir être « débutant ». Essayez d’avoir un jugement objectif sur votre niveau. Choisir une planche bien adaptée rendra non seulement l’expérience meilleure, mais vous permettra de progresser plus vite. De plus, il n’est pas rare de voir des riders confirmés utiliser des planches débutants, elles sont très joueuses et permettent de s’amuser. En revanche, l’inverse est moins vrai. Une planche confirmée sera moins tolérante et risquerait de ralentir votre progression voire pire, de vous dégoûter du snowboard !

Quel type de planche pour quel terrain ?

Selon le type de terrain on distinguera quatre grandes familles, cinq avec les splitboards mais c’est une catégorie un peu particulière.
 
A l’intérieur de la catégorie des planches freestyle, on distingue deux sous-familles, polyvalent freestyle (FS all-mountain) et polyvalent freeride (FR all-mountain). Bien entendu, vous pouvez utiliser n’importe quelle planche sur n’importe quel terrain. Acheter une board freestyle ne veut pas dire que vous êtes condamnés à rester dans le park pour l’éternité et une board freeride ne vous bloquera pas l’accès aux pistes. Simplement, leur construction, leur shape, les matériaux utilisés ou leur cambre offriront de meilleures performances dans telles ou telles conditions.

Comment choisir la taille et la largeur de sa planche ?

Comprendre les cambres

Le cambre apporte au snowboard des caractéristiques précises de maniabilité, d’accroche ou de pop. En plus du terrain et du niveau, il est un élément très important dans le choix d’une planche de snow. Si chaque marque travaille à établir sans cesse de nouveaux profils, on retrouve des cambres récurrents chez tous les fabricants :

Le cambre classique fait référence à l’arc formé entre le nose et le tail quand la planche est au sol. C’est ce qui va définir les propriétés de la board : son nerf, son pop et son accroche. Inconvénients du cambre classique : son côté intransigeant qui risque de vite décourager les novices et les riders les moins initiés mais sera parfait pour une planche de carving.

Le nose et le tail n’ont aucun contact avec le sol. Ce que l’on recherche avec les cambres inversés, c’est une meilleure sortie en poudreuse et une plus grande tolérance face aux erreurs et aux hésitations dues à l’apprentissage du snowboard. Les planches dotées de cambres inversés s’orientent plus facilement vers le freestyle de par leur côté joueur. Ils facilitent les manoeuvres en jib et en flat, mais restent des partenaires de choix pour s’éclater en poudreuse. Le tribut à payer pour une telle polyvalence, une perte de stabilité et d’accroche notamment à vitesse élevée.

Le cambre plat pardonne plus facilement les erreurs qu’un cambre classique tout en restant plus stable qu’un cambre inversé. Il est plat entre les jambes et inversé en nose et en tail pour gagner en tolérance, mais aussi en déjaugeage et en portance en poudreuse. Un bon compromis pour ceux qui ne sont pas sûrs d’eux à 100%.

Le W Rocker, ou cambre associé, est un mix entre plusieurs cambres, qui forme une ondulation de la planche lorsqu’on la regarde de profil, d’où son appellation “W”. Un rocker entre les pieds, qui devient classique par la suite, et redevient inversé en nose et en tail. L’idée est de combiner les qualités du cambre classique (pop, accroche, dynamisme) et celles du cambre inversé (facilité sur les prises d’appuis, tolérance et portance en poudreuse). Le cambre associé correspond selon nous au cambre pouvant satisfaire le plus grand nombre de riders à l’heure actuelle.

Le Cambre Rocker se présente sous la forme d’un cambre classique entre les pieds et d’un rocker en nose et en tail. Cela permet de mélanger au mieux les qualités d’accroche et de pop d’un cambre classique tout en ajoutant le côté joueur et la portance en poudreuse des rockers en spatule.

Un cambre classique entre les pieds et un gros rocker en nose. Cette configuration fait la part belle à l’accroche sur piste et à la puissance pour garder le contrôle même à haute vitesse, tandis que le rocker est là pour magnifier le comportement de la board en poudreuse avec un déjaugeage facilité et une conduite améliorée.

 

Qu’est-ce qu’un rocker ?

Si le snowboard s’est fortement inspiré du ski pour tirer les bases de sa construction, c’est de l’inverse qu’il s’agit lorsque l’on parle de rocker et le snow fut le premier à s’en servir pour améliorer les entrées en courbes et les performances en poudreuse. Caractérisé par un relevé de spatule progressif, le rocker est désormais omniprésent sur les planches et notamment les boards freeride.

Les boots

Si elles sont très différentes des chaussures de ski, les boots de snowboard partagent avec elles deux critères importants : Le flex et la morphologie de votre pied, qui vont conditionner, pour beaucoup, le choix de votre modèle.

Trouver le flex idéal :

En fonction de votre niveau :

Vous avez besoin de confort et d’un matériel de snow tolérant. Des boots souples vous permettront d’être à l’aise toute la journée, pour un apprentissage en douceur.

Vous préférerez des boots de snow plus rigides et plus fermes, qui vous apporteront maintien et transmission optimale des appuis.

 En fonction de votre type de pratique :

Qui dit sauts, dit réceptions, et autant de sollicitations du collier de vos boots pour amortir les chocs, ou au contraire pour obtenir l’impulsion nécessaire avant de vous envoler. Alors en park ou en freestyle, on préfèrera des chaussures de snow au flex souple, notamment sur le haut du collier, pour épargner les tibias et bien profiter du pop de la planche.

 Les riders All Mountain, quand à eux, trouveront satisfaction dans des boots de snowboard au flex medium permettant une progression sur piste comme en neige fraîche.

Bien qu’ils ne nécessitent pas la même technique, Freeride et Carving solliciteront plutôt des boots au flex medium voire dur, pour assurer un bon maintien et optimiser la transmission des appuis.

Respecter la morphologie de votre pied :

De bonnes boots de snow sont d’abord des boots dans lesquelles vous vous sentez bien. Il y a autant de formes de pied que de riders, aussi l’essayage est une étape indispensable avant de décider si une chaussure de snow vous convient ou non. Privilégiez les chaussons thermoformables, qui vous apporteront un maximum de confort en épousant parfaitement la morphologie de votre pied. La taille doit être choisie légèrement au dessus de votre pointure habituelle, notamment pour accepter des chaussettes épaisses, mais vous devez garder une sensation de maintien. A noter que la mousse du chausson se tasse avec le temps : attention donc à ne pas prendre trop grand ou vous finirez par nager dans vos boots !

Les 5 systèmes de laçage :

Composé de fins câbles d’acier et d’une petite molette, le système BOA permet un serrage rapide de la chaussure : enfilez le pied, tournez le bouton jusqu’à sentir le maintien qu’il vous faut, et c’est prêt. Apparu en 1996, ce système a tout d’abord équipé les chaussures de snow puis de golf, de vélo…et se retrouve désormais même sur certaines chaussures de running.

Adapté de la version précédente, c’est un double dispositif BOA qui permet un serrage encore plus précis portant sur le haut mais aussi sur le bas des boots.

Système BOA et laçage traditionnel pour ajuster très précisément le serrage.

Une petite poignée placée sur l’extérieur des boots de snowboard permet d’effectuer le serrage rapide en un mouvement : tirez la poignée pour serrer les lacets. Comme sur le système Focus Boa, le serrage Speed Zone peut concerner deux parties différentes de la chaussure.

Le laçage “à l’ancienne”, qui présente son lot d’inconvénient notamment la nécessité parfois de retirer les gants, mais qui reste un système permettant une excellente précision dans le serrage de vos boots. Le laçage traditionnel, de par son action manuelle, tient compte de toutes les spécificités de votre pied : vous pouvez laisser une zone plus lâche qu’une autre, ce qui augmente encore votre confort.

Les plus :

Contrairement à ce qui a longtemps été le point noir des chaussures de ski, les boots de snowboard n’entravent pas la marche, et leur look de basket n’a rien de mensonger : confort et souplesse sont au rendez-vous, pour faciliter notamment la progression sur le plat. Certains modèles offrent des chaussons amovibles, très pratiques pour le séchage et l’entretien de vos boots de snow.

 

Quelques conseils :
Essayez vos boots avec des chaussettes techniques spéciales ski/snow, vous éviterez les mauvaises surprises au moment de monter sur votre planche. Lors de l’essayage, placez-vous en position debout : votre gros orteil doit effleurer l’avant de la chaussure. Puis, positionnez-vous en flexion vers l’avant (position de glisse), vérifiez que votre pied recule légèrement en même temps que vos tibias appuient sur le collier. Gardez toujours une sensation de bon maintien : un talon qui vous semble très mobile signifie très probablement que les boots sont trop grandes.

Les fixations

On distingue deux grandes familles de fixations de snowboard. Les entrées arrière, et les classiques.

Il n’y a pas de mieux ou de moins bien, c’est en fonction des préférences de chacun. L’entrée arrière est très pratique et vous permet de chausser aussi vite que les skieurs. La marque Flow fût pionnière en la matière. La classique permettra un ajustement un peu plus personnalisé.
On a souvent tendance à minimiser l’importance d’une fixation de snowboard. Pourtant, c’est bien elle le seul lien entre la planche et le rider. C’est un peu le volant de la voiture, c’est elle qui vous permet de diriger le snowboard et de vous arrêter si besoin. Ne la négligez donc pas ! Si elles se ressemblent beaucoup entre elles, elles ont toutes des différences bien marquées. Une bonne fixation devra vous apporter trois choses essentielles. Du confort, de la précision, et elle doit être fonctionnelle. Plus vous montez en gamme, plus la fixation utilisera des matériaux performants, confortables, solides et légers. De l’épaisseur du strap au chassis carbone réactif, fixez vos priorités. Votre style influencera votre choix bien entendu. Les freestylers chercheront une fix souple et confort quand les freeriders s’orienteront sur du matériel rigide et réactif. Si confort et performances riment en général avec budget, ce n’est pas le cas de la fonctionnalité. Par fonctionnalité nous entendons la facilité d’utilisation, les straps, et surtout le système de chaussage, classique ou arrière. Une fois votre sélection faite, ils vous suffira de les régler sur votre snowboard.

 

Comment régler ses fixations de snowboard ?

Si vous n’avez jamais pratiqué le snowboard, un petit test très simple peut vous aider à définir quel pied doit être devant pour évoluer le plus naturellement possible : demandez à quelqu’un de vous pousser (légèrement!) dans le dos : le pied que vous avancerez en premier pour garder l’équilibre est votre pied d’appel. Vous serez “Goofy” si votre pied droit est en avant, et “Regular” si votre pied gauche est en avant.

Il existe 3 positions de références en snowboard :

a) La position « / / »
Les deux pieds sont parallèles, mais orientés vers la pente. Une position adoptée par ceux qui privilégient la vitesse pure et une pratique alpine.

b) La position « | / »
Le pied avant est orienté de 15° sur l’avant alors que le pied arrière reste à 0°. Une position conseillée aux riders débutants ou tous ceux qui n’ont pas une conduite engagée et un terrain prédéfini.

c) La position « \ / »
Duckstance ou position “canard” en français. Conseillée aux novices pour favoriser l’apprentissage et appréciée des freestylers, elle offre une meilleure position pour les rotations, les sauts et le fakie.

a) Le stance (écartement des fixations)
C’est un paramètre essentiel pour améliorer le contrôle de la planche. Pour calculer le stance, il faut :

      • votre taille (cm) x 0,32 = X pour un homme (+/- 2 cm)
      • votre taille (cm) x 0,3 = X pour une femme (+/- 2 cm)

Si la planche est à votre taille, le plus souvent le stance idéal sera tout simplement la position centrale des inserts. Mais ce réglage reste bien entendu à votre convenance.

b) L’angle des fixations
L’angle du pied arrière est toujours plus faible que celui du pied avant (environ la moitié). Plus l’angle est fort, plus les passages de carre à carre seront vifs et précis. Il reste cependant difficile de donner une position standard idéale. Chaque rider affine avec le temps ses réglages. Si vous débutez en snowboard, 15°-21° au pied avant et 0° au pied arrière semblent les réglages les plus judicieux. Viennent ensuite des réglages dépendants du terrain choisi :

      • Freestyle/park : avant 15° à 18° / arrière -9° à 15° / fixations centrées sur la board
      • Freeride/poudre : avant 18° à 30° / arrière 5° à 15° / fixations décalées vers l’arrière
      • Polyvalence : avant 15° à 21° / arrière -5° à 5° / fixations centrées sur les inserts.

c) Position sur la planche :
Les fixations ne sont pas forcément symétriques par rapport au centre de la board. Un décalage plus en arrière optimisera son comportement en poudreuse avec un déjaugeage plus aisé, alors que des fixations plus centrées favoriseront les manoeuvres en freestyle. Pour choisir le recul des fix :

    • 0 à 1 cm de décalage vers l’arrière en freestyle
    • 1 à 4 cm de décalage vers l’arrière en freeride
    • 0 à 2 cm de décalage vers l’arrière en alpin

Quelques conseils :

  • Tous ces réglages qui sont là pour améliorer vos performances, dépendent de votre ressenti et évolueront en fonction de votre niveau et de votre programme.
  • Attention aux positions extrêmes, souvent inconfortables et parfois même dangereuses pour vos articulations.

Sécurité

SECURITE

 

Le casque :
Obligatoire pour le freestyle et le freeride, conseillé pour les autres niveaux.

La dorsale :
Conseillée pour le freestyle et le freeride.

 

Le hors piste :

DVA

Pelle

Sonde